Dans notre magnifique territoire, la préservation de l’environnement, les paysages, le patrimoine naturel, constituent une priorité. Plus qu’un inventaire de la biodiversité, l’Atlas de la Biodiversité constitue également un outil de diagnostic, pour intégrer les enjeux biodiversité dans les réflexions et les stratégies d’aménagement du territoire.
Soyons tous acteurs pour sauvegarder la biodiversité. Les observations des citoyens sont essentielles à la connaissance scientifique, elles permettent de collecter de nombreuses données, que les chercheurs ne peuvent pas obtenir seuls.
Agencer son jardin pour les oiseaux
Beaucoup de nos préjugés sur certaines « mauvaises herbes » vont à l’encontre des besoins des oiseaux. Laisser un espace dans votre jardin où les ronces, orties, églantiers et autres grimpantes pourront s’épanouir, permet d’offrir un refuge essentiel aux mésanges, fauvettes, accenteurs et grives. Des arbres morts, de vieilles souches et des tas de feuilles mortes offrent aussi des abris aux insectes et créent ainsi une véritable source de nourriture.
Ces espaces peuvent être accompagnés de plantations d’arbustes à baies/fruits ou d’épineux pour nourrir et protéger les oiseaux des prédateurs. Aubépine, viorne, sureau noir, églantier, prunellier, sont des essences sauvages intéressantes autant pour eux que pour nous, tout comme certains arbres fruitiers (pommiers, poiriers, figuiers, grenadiers) ! Offrant ainsi des fruits en hiver, mais aussi des insectes et des habitats propices pour leurs nids au printemps.
Un jardin est trop petit ? Ce n’est pas un souci. Quelques pieds de lierre le long d’un muret ou d’un grillage feront l’affaire : ses baies sont très recherchées en hiver et son feuillage persistant abrite beaucoup d’oiseaux. Le sorbier des oiseleurs est également très apprécié. Même sur un balcon, des plantes grimpantes (glycine, vigne vierge, vigne, chèvrefeuille…) et des fleurs attireront les insectes dont se nourrissent nos amis à plumes (lavande, tournesol, sauge, thym).
Le nourrissage ?
Dès la première vague de grand froid, le nourrissage des oiseaux peut commencer (habituellement vers début décembre). Attention, une fois commencée, il faut le faire régulièrement jusqu’à la fin de l’hiver ! Une fois les oiseaux habitués à venir à la mangeoire, ils perdraient beaucoup d’énergie à trouver un autre lieu pour se nourrir. A partir de la mi-mars, il est conseillé d’arrêter progressivement le nourrissage pour que les oiseaux ne deviennent pas dépendants de cette ressource de nourriture et gardent leur instinct de chasse.
Chaque espèce d’oiseau a ses propres besoins. Il est donc recommandé de varier la nourriture offerte. Les graines de tournesol permettent d’attirer un grand nombre d’espèces tels que les verdiers, les gros-becs, les rouge-gorge, les moineaux ou encore les mésanges. Il est possible aussi d’ajouter des graines de millet, de maïs concassé ou d’avoine que les tourterelles apprécient. Des cacahuètes non grillées, non salées et riches en calories, feront le bonheur des mésanges et des sittelles, tandis que les merles et les grives se régaleront de fruits décomposés (pomme ou poire).
Ne pas donner n’importe quoi à manger aux oiseaux !
Attention, pain sec, mie de pain, riz non cuit, aliments assaisonnés, trop sucrés ou trop salés sont à proscrire ! Quant aux mangeoires, il faut que la nourriture soit le moins possible exposée à l’humidité. Il est donc conseillé d’éviter les mangeoires plateaux sans évacuation d’eau ou de laisser la nourriture à même le sol.
Méfiance également avec les boules de graisses qui peuvent se révéler particulièrement dangereuses. Les oiseaux risquent de se prendre les pattes à l’intérieur du filet et de se blesser, voire de rester coincés. La meilleure solution reste l’installation de silos !
Quelques recommandations d’hygiènes …
Mangeoires comme coupelles d’eau, il est indispensable de les nettoyer régulièrement (une fois toutes les deux semaines) pour éviter la propagation des maladies. Enfin, pour limiter la prédation des chats, il est préférable de les installer à 2 mètres minimum du sol, loin des arbres et de toutes cachettes pouvant être utilisées par le terrible prédateur. Si besoin, il existe des ceintures anti-chats à installer sur les arbres à proximité. Cela permettra d’assurer la tranquillité des oiseaux pendant leurs repas et d’éviter que la mangeoire ne devienne un piège !
Faut-il continuer le nourrissage aux beaux jours ?
Il est préférable d’arrêter à l’arrivée du printemps,le nourrissage. D’autant que les oiseaux partent à la recherche de vers, et de larves d’insectes, des sources plus riches en protéines…
Groupe Ornithologique Gersois et Nature En Occitanie
Crédit photos: ©Claudine Ledun .& Al…
L’Atlas de la Biodiversité intercommunale du Grand Auch Cœur de Gascogne
Pour préserver et valoriser la richesse naturelle de l’intercommunalité