Tout savoir sur la chenille processionnaire du Pin

La processionnaire du pin (Thaumetopoea pityocampa) est une espèce de lépidoptères (papillon) qui tisse ses cocons de soie aux sommets des pins. En quittant ce nid au printemps les chenilles se déplacent toujours en file indienne, d’où le nom vernaculaire de “processionnaire” donné à ce papillon.

Biologie / Cycle de développement

 

Le cycle de développement de la chenille processionnaire du pin se divise en deux principales étapes, d’abord une phase aérienne suivie d’une phase souterraine.

La phase aérienne

Dès le début de l’été, les papillons de la chenille processionnaire mâle et femelle sortent de terre pour s’accoupler.

Chaque femelle va pondre entre 70 et 300 œufs aux sommets des arbres, sur les aiguilles des pins, puisque l’espèce  affectionne particulièrement certains résineux, dont notamment le pin maritime, le pin parasol,  pin sylvestre ou bien encore le pin noir d’Autriche,  le pin laricio, ou le pin d’Alep…

Les  chenilles vont éclore au bout de 30 à 45 jours après la ponte et se nourrir des aiguilles de pins, compromettant par là même le développement de l’arbre.

C’est  à l’automne que les chenilles vont construire une sorte de cocon en soie pour y passer l’hiver et continueront  à se délecter des aiguilles de pin, la nuit quand la température sera favorable.

 

La phase souterraine 

Au tout du début du printemps, les chenilles vont quitter le nid pour se diriger vers le sol en file indienne, c’est la procession de nymphose. Là, elles s’enterrent à un endroit bien spécifique et de préférence bien exposé au soleil.

Quelques semaines plus tard, les chenilles vont tisser des cocons et vont se transformer en chrysalide.
Cette phase va durer entre plusieurs mois et quelques années (jusqu’à 5 ans) selon les conditions climatiques.

Dès que les conditions estivales sont réunies, chaque chrysalide se transforme en papillon (sous terre) et sort de terre une nuit d’été.

Le cycle peut alors recommencer.

Pour aller plus loin

En cas de contact avec cette chenille, il est recommandé de solliciter le Centre Anti Poisons :

Centre antipoison et de toxicovigilance

Pour limiter la prolifération de cette espèce invasive des solutions écologiques existent :

 

                         “Procession” de chenilles

 

 

 

 

La chenille processionnaire du pin est connue pour être le ravageur à la fois le plus habituel et le plus préjudiciable pour certains conifères. Elle se nourrit des aiguilles de pins et impacte donc le développement de l’arbre, ses milliers de poils sont par ailleurs très urticants et allergisants pour l’homme et les animaux.

CARTOGRAPHIE

Le saviez vous ?

Pour nourrir ses oisillons, un couple de Huppe fasciée peut consommer un très grand nombre de colonies enfouies dans le sol. La Huppe utilise son grand bec recourbé comme un marteau-piqueur pour fouiller le sol et en extraire une sorte d’olive noire longue de 2.5 cm appelé « chrysalide » Nous la retrouvons en France entre les mois de mars et de septembre. A vous de jouer dans votre jardin …
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