Dans notre magnifique territoire, la préservation de l’environnement, les paysages, le patrimoine naturel, constituent une priorité. Plus qu’un inventaire de la biodiversité, l’Atlas de la Biodiversité constitue également un outil de diagnostic, pour intégrer les enjeux biodiversité dans les réflexions et les stratégies d’aménagement du territoire.
Soyons tous acteurs pour sauvegarder la biodiversité. Les observations des citoyens sont essentielles à la connaissance scientifique, elles permettent de collecter de nombreuses données, que les chercheurs ne peuvent pas obtenir seuls.
Reconnaissable à son plumage chamois orangé, à sa queue et ses ailes bariolés de noir et de blanc, à sa crête érectile qui se dresse parfois en éventail et surtout à son chant, la Huppe fasciée se retrouve chez nous entre les mois d’avril et de septembre.
Consommant insectes, larves et vers qu’elle picore en fouillant le sol avec son grand bec recourbé qu’elle utilise comme un marteau-piqueur, la Huppe passe l’hiver dans les savanes du sud du Sahara. Elle consomme notamment des coléoptères qu’elle assomme sur une pierre pour en arracher les élytres et ne dédaigne pas fouiller dans les bouses pour y trouver sa pitance.
Elle affectionne les paysages de bocage, mêlant prairies et cultures agricoles ponctuées de bosquets et de haies. Elle visite volontiers les parcs et jardins, et fréquente même les villes et villages, tant qu’elle y trouve un peu de verdure et de quoi y installer son nid. Cavicole, la Huppe pose en effet ses valises dans tout type de cavité pour y élever ses petits : arbres, murs, amas de pierres… Les 5 à 8 œufs sont posés à même le fond de la cavité et couvés par la femelle, alors que le mâle assure le ravitaillement. A la période des amours, les mâles défendent leur territoire d’éventuels rivaux et n’hésitent pas à s’affronter tel un combat de coqs.
Appréciant le soleil et les chaudes températures, la Huppe est bien présente au sud d’une ligne Rennes-Grenoble, moins abondante au nord. Après un déclin de ses effectifs entre 1989 et 2001, la Huppe se porte mieux aujourd’hui avec une lente progression de ses effectifs et profiterait même du réchauffement climatique !
La Délégation Gers de la LPO Occitanie
Crédit photos:
©Jean Bugnicourt
©Hervé
L’Atlas de la Biodiversité intercommunale du Grand Auch Cœur de Gascogne
Pour préserver et valoriser la richesse naturelle de l’intercommunalité